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NOS PARCOURS

Moïse ARBIB

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Né en 1970 à Tunis, je passe une adolescence complexe, devant concilier la richesse de mes origines familiales (italiennes, espagnoles, de culture juive et d'origine arabo-musulmane),

Un bon présage pour pouvoir aborder plus tard la complexité des richesses culturelles du tango argentin.

C’est en 1993, une fois installé à Toulouse que je commence ma formation artistique dans le domaine de la danse et du théâtre.

J’apprends la danse orientale et africaine (Sénégal), je découvre la danse butō (Japon).

Je me forme aussi en danse contemporaine auprès de Catherine Vergnes et Pierre-Charles Durouchoux dont le travail se concentre sur le mouvement fondamental, (travail sur les muscles internes et les os).

En parallèle je pratique les arts martiaux, notamment le Yoseikan Budo, qui viennent enrichir mon rapport au corps et à l’esprit.

En 2001, je m’installe à Paris où j’intensifie mon travail d’artiste photographe et découvre la vidéo, qui est aujourd’hui mon outil de travail principal avec l'enseignement et la pratique du tango argentin.

Mon parcours de vie est constamment nourris par une pensée du soin, elle-même nourrie par mon propre parcours thérapeutique depuis 27 ans.

Je me forme pendant plusieurs années au langage traditionnel et aux codes du tango argentin.

Aujourd'hui, le tango fait partie de mon quotidien, il m’a permis d’aborder la vie comme une aventure unique :

«se réjouir du bon, comprendre le moins bon, afin de pouvoir le transformer pour qu’il puisse donner aussi ses fruits…»

Depuis 2016, j’enseigne le tango argentin sous une forme novatrice qui respecte l'origine de la création du tango dans les rues de Buenos Aires vers 1890.

En deux mots, il eu d'abord la musique jouée par les immigrés venues d'Europe (de cultures et langues différentes) puis de ces propositions musicales nouvelles naquit la danse Tango ; un complexe de formes mélangées venues d'Afrique et d'Europe, puis début 1900 le tango vint à Paris.

Il a été absorbé par les formes dansantes de la société françaises de l'époque et les a lui même absorbées puis après les plusieurs aller-retours avec Buenos Aires naquit le renouveau du tango jusqu'à aujourd'hui et de là, sa propagation du dans le monde entier depuis les années 80.

ici un lien intéressant et précis pour découvrir cette histoire

 

C'est ainsi que les techniques de transmission du tango se sont affinées, notamment avec d'autres outils qui sont venus enrichir cette pratique, notamment les autres danses, le théâtre, les arts-martiaux, la sophrologie etc

Dans ma proposition de transmission du tango, c'est cela que je soutiens, le pluriel des cultures qui acceptent de danser ensemble avec ce qu'elles sont.

C'est à cet endroit précis pour moi, du fond et de la forme que la beauté émerge...

 

J'organise aussi des soirées tango avec la Mairie de Paris et d'autres partenaires culturels.

Grâce à ma formation autour de l'organisation du travail, je crée des liens avec les questions « du corps » au travail et propose des ateliers basés sur la danse, son mouvement et l’écoute qu'elle demande ; dans les entreprises et collectivités afin de développer plus d'harmonie dans les relations.

Magda Maftei présentation tango

Magda MAFTEI

Originaire de Roumanie, je découvre les arts de la scène pendant mon adolescence, en commençant par le théâtre puis en explorant le chant lyrique.

Séduite par l'harmonie entre le théâtre et la musique, j’entreprend des études de licence et de master en chant lyrique et en pédagogie du chant à l’Académie de musique de Cluj-Napoca.

Durant mes années d'études, les cours d'art théâtral et de mouvement scénique me captivent, me donnant l'opportunité de monter sur scène et d'incarner de nombreux rôles d'opéra tels que Carmen (Bizet), Dorabella (Mozart, Così fan tutte) et Rosina (Rossini, Il Barbiere di Siviglia).

En 2018, arrivée à Paris, je poursuis mon exploration musicale en me tournant vers la musique baroque au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. Je participe à des spectacles d'opéra baroque et suivi des cours de danse et de gestuelle baroques. Cette « passion baroque » me conduit à entreprendre une double formation axée sur la recherche et la pratique, au sein du Master Interprétation des Musiques Anciennes à la Sorbonne. Ces formations enrichissent ma compréhension du mouvement et du geste, une compréhension que j'ai mise en pratique lors de concerts de musique baroque, de conférences et d'ateliers.

En tant que chanteuse et enseignante, je m'inspire également de la technique Alexander, que je pratique régulièrement.

C'est en 2015 que je découvre l'univers envoûtant du tango argentin, avec pour objectif initial de mieux ancrer mon corps en tant que chanteuse lyrique. Mes premiers pas de tango ont lieu à Cluj, en Roumanie, sous les enseignements bienveillants mais exigeants de Horia Călin Pop et Ioana Lascu de Compania de Tango Cluj. Je suis rapidement captivée par l'intensité sensorielle de cette danse ainsi que par la richesse de sa musique. Le tango n'est pas seulement une passion, il devient un élément essentiel de ma vie.

L’année 2019 correspond à ma rencontre avec Moïse. Partageant une sensibilité musicale similaire et une vision commune de l'essence du tango, tout en ayant des caractères complémentaires, nous commençons à donner des cours ensemble en 2020, lors d'ateliers organisés par la Mairie de Paris. En dehors de nos cours et stages réguliers, notre parcours commun nous conduit à concevoir des ateliers axés sur le corps, la voix et le théâtre dans diverses communautés, ainsi qu'à collaborer sur d'autres projets mêlant nos pratiques (tel que la vidéo-danse « Or che tempo di dormire » de Christophe Cagnolari).

En tant qu'enseignante, ma formation de musicienne m'amène à accorder une attention particulière à la fluidité du mouvement, toujours en relation avec la musique, le souffle et le partenaire, ainsi qu'à l'alignement corporel, dans le cadre d'un abrazo souple et confortable.

Pour paraphraser un dicton lié à la danse baroque (« Si on sait marcher, on sait danser »), je dirais que, dans le cas du tango : 

 

« Si on sait marcher, avec désir, persévérance, et une belle écoute de la musique et de l’autre, on peut danser le tango argentin » 

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